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Endométriose le bon médecin

 

Quand on est atteinte d’endométriose, trouver le bon médecin, gynécologue ou spécialiste pour nous accompagner est souvent compliqué!

Ma première gynéco quand je lui ai parlé d’endométriose m’a dit non non c’est pas possible. Selon elle, l’endométriose était une maladie grave et que je n’en souffrais pas. Elle m’a aussi dit « tant mieux que vous connaissiez ces douleurs, vous souffrirez moins qu’une autre en accouchant vu que vous pouvez déjà imaginer ce que c’est »??!!!

Plus tard lors d’une échographie elle me dit être sûre que je suis enceinte. Elle voit quelque chose dans l’utérus malgré le test de grossesse négatif qu’elle vient de me faire. Convaincue, elle m’a envoyé dans un centre spécialisé ou ils m’ont confirmé qu’il n’y avait rien dans mon utérus mais un kyste de 6cm sur un ovaire. J’ai changé de gynécologue.

La deuxième est mieux et plus pro, plus jeune aussi. Cependant elle non plus n’a pas « pensé » à l’endométriose. J’ai été diagnostiquée par un chirurgien lors d’une opération en urgence. Quand je le lui ai dit, elle ne m’en a pas parlé me prescrivant simplement la pilule Visanne. Elle n’était pas à l’écoute, disait que j’étais trop sensible et que j’abusais quand je lui demandais des arrêts de travail. J’avais un gros kyste qu’elle voyait à l’échographie et qui me faisait super mal. J’avais bien bien mal et j’ai même été opérée en urgence quinze jours après ce fameux rendez-vous où j’abusais.

Ma gynécologue actuelle

Je suis maintenant suivie par la gynécologue qui m’a opérée la troisième fois en urgence. Une des chefs de clinique de l’hôpital de ma ville. Elle est claire, professionnelle, douce et empathique.

Endométriose le bon médecin : les chirurgiens

Les chirurgiens j’en ai eu trois. Le premier, pas spécialisé mais qui m’a diagnostiquée et a demandé une IRM ensuite pour être sûr de ce qu’il avait vu. Je n’avais par contre eu aucune explication et étais repartie avec ce mot « endométriose » écrit sur un petit dépliant. Il m’a dit avoir enlevé mon ovaire alors que la suite m’a confirmé que non.

Le deuxième, spécialisé a bien fait son job en urgence. Par contre il m’a imposé une injection de Decapeptyl pour 3 mois sans que je n’aie eu le temps de me renseigner. C’était trois jours après l’opération, encore à l’hôpital. Le but était que rien ne bouge, que je fasse une nouvelle IRM dans les trois mois et qu’il me réopère. Résultat : pas de nouvelles ni de ma gynécologue ni de lui.  J’ai repris contact après 6 semaines, eu un rendez-vous 6 semaines plus tard. Apparemment je n’avais rien compris et il n’a jamais parlé de me réopérer (?). Voilà. J’ai eu du Décapeptyl sans suivi pendant trois mois et après plus rien. Il était désolé lui aussi de m’apprendre qu’il m’avait enlevé mon ovaire gauche. Ce qui encore une fois s’avéra faux plus tard.

La troisième, ma gynéco actuelle, pas spécialisée en endométriose mais en fertilité m’a opérée à nouveau en urgence. Elle m’a dit qu’elle avait fait du mieux qu’elle pouvait au vu de la rupture de kyste. Du liquide s’écoulait rendant difficile l’exploration et l’intervention mais elle était désolée de m’apprendre qu’elle m’avait enlevé mon ovaire gauche. Oui encore.

Trois mois plus tard alors que mes douleurs réapparaissait elle m’a fait une échographie et il est toujours là!! Enfin en partie mais il est toujours là et on en a bien rigolé lors de mon parcours pma.

Endométriose le bon médecin : l’importance de trouver un grand spécialiste

Et maintenant, enfin LE chirurgien, LE spécialiste de l’endométriose que j’attendais.

Une bonne première impression, un homme sérieux, l’air paternel, qui regarde dans les yeux et prend le temps. Il me pose des questions super précises comme on ne m’en a jamais posées! Quand les médecins internes qui l’accompagnent posent des questions par rapport à mes réponses ou à ce qu’il me dit, il leur répond à mon immense surprise : « comme cette demoiselle est très au courant de sa maladie et des décisions à prendre, je vous expliquerai cela plus tard, on ne va pas lui faire perdre son temps à lui parler de traitements ou de choses qu’elle connaît déjà).

 

Se sentir considérée

Alors là j’ai dit Waouh. C’était la première fois où je me sens vraiment considérée et n’ai pas eu l’impression d’assister à un cours basic sur l’endométriose. Il me fait ensuite un examen pas agréable mais réussi en regardant mon IRM à toucher tout de suite les lésions et le nodule que je souhaite faire enlever. Il m’explique les risques que je cours à ne pas me faire opérer. Je ne le savais pas d’ailleurs mais l’endo peut infiltrer les uretères en une dizaine d’années sans douleurs et toucher ainsi les reins. J’étais convaincue et avait demandé un rendez-vous avec lui pour me faire opérer correctement une bonne fois pour toute et j’en suis sortie encore plus convaincue!

Sans oublier que il était dépité par cette histoire d’ovaire gauche! Lorsque je lui ai demandé si il me prescrira un traitement sa réponse a été : « vous m’avez bien dit que vous ne preniez pas le traitement et que vous ne faites pas confiance aux traitements hormonaux non? Alors non je ne vous prescrirai rien si vous n’y croyez pas cela ne sert à rien ». Je suis restée toute bête moi qui m’étais préparée à donner une dizaine d’arguments pour qu’on ne me prescrive rien!

La suite ?

J’ai été opérée le 4 novembre 2015. La suite a confirmé mon instinct, une opération réussie et une vie sans douleur!

Et vous? vos médecins c’est des perles ou ils sont à fuir?

Si ils sont de la deuxième catégorie, fuyez, ça ne sert à rien de se faire malmener alors que de bons médecins existent!!! Et bien sûr si vous êtes à Genève, en Suisse ou en France voisine je vous donne avec plaisir les coordonnées de mon chirurgien en or.

Peggy Favez

Author Peggy Favez

Coach santé féminine - Blogueuse - Autrice "Endométriose un Chemin vers l'équilibre" J'accompagne les femmes à se sentir mieux dans leur corps & retrouver la santé pour une vie en douceur

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