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Alimentation et endométriose

Le lien entre alimentation et endométriose est important. Dans le classique régime « anti-endo » ou « endo-diète », une femme atteinte d’endométriose devrait éviter les aliments qui exacerbent les symptômes par leur effet inflammatoire ou hormonal.

En parallèle à ma formation en nutrition et durant mon parcours face à la maladie, j’ai fait des recherches dont je m’inspire pour mon « régime » et vous en fait part. Je développe peu afin de simplifier au maximum ce que j’ai passé des heures à potasser et vous transmet le nécessaire. Vous pouvez bien sûr trouvez les infos complètes dans mon programme en ligne.

Depuis le début de mon parcours sur le chemin de la guérison, mon alimentation a changé à plusieurs reprises, passant de régimes stricts, à plus de souplesse. Je suis passée de végétarienne à presque vegan et actuellement je suis à nouveau plus souple. Je suis plus ouverte à des aliments que je ne consommais plus mais très attentive à la manière dont ils sont produits et à leur provenance.

Pour plus de simplicité lors de la lecture de cet article, vous trouverez des sous-catégories avec des aliments ou groupe d’aliments pouvant avoir un effet sur l’endométriose et la santé.

Avant de plonger dans la lecture tu peux également visionner cette vidéo youtube ou je te parle d’alimentation et d’endométriose.

Vous trouverez ici ma vision et ma manière de m’alimenter en sachant bien sûr que ce qui me convient ne convient peut-être pas à toutes.

Pourquoi?

 

Alimentation et endométriose, penser sa manière de manger

Nous sommes toutes différentes, génétiquement. Nous avons un parcours de vie varié, différences de postures, de gabarit, d’exercices quotidiens, de parcours alimentaire et d’environnement géographique et culturel. Ainsi je suis de plus en plus convaincue qu’un régime qui convient à l’une d’entre nous ne conviendra peut-être pas à une autre.

Certaine que la maladie vient d’un manque d’équilibre profond que nous avons à rectifier, je suis également convaincue que l’équilibre n’est pas le même d’une personne à une autre et donc que nous avons à expérimenter ce qui nous convient le mieux.

Des études ont bien sûr prouvé que le régime anti-inflammatoire avait un rôle certains sur les douleurs et la progression de la maladie et je suis le parfait exemple qu’une alimentation adaptée a contribué à la disparition des symptômes, des douleurs, à l’équilibre de mon cycle menstruel et à la non progression de la maladie.

Cependant mes lectures et réflexions récentes m’interrogent sur le fait que le régime « endo-friendly » est très restrictif et que si on ne fait pas super attention à l’équilibre alimentaire il peut amener des carences… Alors oui, éliminer ce qui nous fait du mal mais…. ne pas oublier de compenser avec des apports importants pour que notre corps puisse guérir, se réparer et fonctionner avec énergie!

Alimentation et endométriose, quoi éviter?

Le Soja

On trouve tout et son contraire concernant le soja: le soja est riche en isoflavone, un phyto-oestrogènes et l’endométriose est oestrogeno-dépendante ce qui pourrait signifier qu’il amène au corps un surplus d’oestrogène.

Certaines recherches ont cependant abordé le fait que les phyto-oestrogènes imitent les oestrogènes sans avoir le même effet et que donc, une fois qu’ils se fixent dans les cellules, empêchent les oestrogènes de s’y établir ce qui pourrait favoriser leur élimination.

Après 3 ans sans soja (exception faite pour la sauce soja et le tempeh qui, fermentés n’ont pas la même action sur le corps), j’ai essayé de lui donner une seconde chance, intéressée par cette nouvelle théorie.

J’ai donc consommé pas mal de soja pendant 15 jours et cela ne m’a pas réussi : retour du syndrome prémenstruel qui avait disparu, seins enflés, nausées juste avant mes règles et petites douleurs. N’ayant fait aucun autre changement en parallèle je soupçonne donc le soja d’en être la cause.

L’information n’étant pas claire, essayez, écoutez-vous et avisez par vous-même. Par exemple de mon côté comme à chaque essai je constate de petits désagréments hormonaux, je n’en consomme pas.

La viande

On entend souvent parler de la viande en négatif quand on parle alimentation et endométriose. Les informations sont assez disparates sur le sujet bien que les viandes rouges et le porc figurent dans presque toutes les listes d’aliments à éviter. Ce que j’ai pu trouver c’est que ces viandes contiennent de mauvaises graisses (les graisses-trans) qui pourraient avoir un impact sur l’endométriose mais également que les viandes issues des élevages industriels contiennent souvent de la dioxine et des hormones à cause de leurs alimentation (le poulet et viandes blanches sont également concernés dans ce cas).

Une info intéressante que j’ai dénichée : « Il y a de plus en plus d’indices selon lesquels l’exposition chroniques à des polluants chimiques comme les PCB et la dioxine est liée à une prévalence et une sévérité accrues des cas d’endométriose. Une façon de réduire l’absorption de ces substances chimiques, c’est de réduire sa consommation de graisses animales, spécifiquement les produits laitiers gras, la viande rouge et le poisson. La dioxine et les PCB s’accumulent tous deux dans les graisses animales et c’est la principale voie de contamination. »

Une dernière info trouvée est une étude japonaise qui a fait le lien entre fer en trop grandes quantités et endo; comme la viande rouge est réputée pour contenir du fer elle pourrait donc être nocive à cause de cela… Bref, ces graisses et ces hormones auraient également un impact sur l’oestrogène et donc sur l’endométriose.

Une découverte qui peut changer notre vision par rapport à la viande

Il y a environ une année, la magnifique heal.endo, une ex-endogirl hawaïenne qui a un site incroyable de conseils alimentaires et physiques pour guérir de l’endo a bousculé mes croyances en partageant des informations sur les bienfaits du bouillon d’os ainsi que de la viande rouge « bien élevée » (en anglais, « grassfed meat » ce qui veut dire viande qui a été nourrie avec de l’herbe).

Selon ses recherches, la viande rouge et le bouillons d’os issus de bêtes bien élevées et nourries nous apportent des éléments précieux en quantité que nous pouvons difficilement trouver ailleurs. Cette source de nutriments peut également nous aider à « réparer » et « renforcer » nos ligaments, corriger une déficience en oméga 3, calmer l’inflammation.

Pour des personnes atteintes de maladies chroniques, consommer suffisamment d’acides aminés essentiels est primordial et ces acides aminés sont plus faciles à intégrer consommés ainsi. Bien sûr avec un régime végétarien ou vegan vraiment complet, en calculant les apports reçus et ajoutant des compléments cela est possible également mais aussi bien compliqué. Selon elle, le bouillon d’os contient tout ce que le corps a besoin pour « s’auto réparer », réparer les tissus, en créer de nouveaux, sains.

Recette du bouillon d’os : https://en-douceur.com/et-si-tu-essayais-le-bouillon-dos/

 

Les produits laitiers

Quand on parle alimentation et endométriose, les produits laitiers est la bête noire à éliminer. Inflammatoires, pas nécessaires à notre organisme, tout comme pour la viande nous sommes fortement influencés par les lobbys qui nous font croire que ceux-ci sont indispensables à notre santé.

Outre l’inflammation naturelle due à la composition des produits laitiers, il est important de savoir aussi qu’ils contiennent souvent des hormones, médicaments tels que les antibiotiques ou même parfois du pus.

J’ai arrêté d’en consommer depuis environ 5 ans maintenant et cela ne me manque pas. Outre l’effet inflammatoire que j’ai clairement pu identifier en rapport aux douleurs liées à l’endométriose, j’ai pu également observer un confort digestif certain depuis l’arrêt de ma consommation de lait, beurre, crème, yaourts, etc…

Pour le calcium, au grand étonnement de mon médecin généraliste, mon taux est un peu trop élevé! Attentive à ne pas en manquer je mange beaucoup d’oléagineux et légumineuses qui m’apportent ce dont mon corps a besoin.

Les produits laitiers purs comme le lait tout frais sorti d’une vache «bien élevée » et nourrie avec de l’herbe, le beurre fraichement battu issu du lait de cette même vache peuvent avoir un effet reconstructeur sur nos tissus.

Le Gluten

Le gluten est quelque chose qui questionne quand on parle alimentation et endométriose. C’est un aliment inflammatoire reconnu aurait aussi un impact sur l’endométriose. Cependant on ne trouve pas de lien avec les hormones.  J’essaie de l’éviter un max et cela s’est fait naturellement après un régime sans gluten strict de trois mois suivi par une réintroduction progressive.

J’en mange donc de temps en temps et suis consciente que l’excès de gluten, surtout des produits manufacturés n’est pas bon en général pour le corps. Si vous n’êtes pas intolérantes, essayez de manger sainement en évitant les produits déjà préparés, utilisez des farines complètes et choisissez bien pain et céréales. Vous diminuerez déjà considérablement votre dose quotidienne de gluten.

Je sais que pour certaines le gluten a un effet considérable sur les symptômes, sur le fameux endo-belly (le ventre de femme enceinte de 6 mois) ou les douleurs. C’est mon cas si j’en mange beaucoup mais en quantité raisonnable et bien choisie cela me convient. A vous de tester, essayer, ressentir.

Le Sucre

Le sucre pourrait favoriser l’inflammation et la douleur de l’endométriose car il active l’acidité.

J’ai lu le livre « comment j’ai décroché du sucre » de Charlotte Debeugny qui était très intéressant. Selon elle, le sucre active l’acidité et compromet l’équilibre de l’intestin et du corps en général.

Je n’ai toutefois pas pu faire de lien direct de cause à effet sur l’endométriose. Mais, l’excès de sucre et d’acidité surcharge le foie, le système nerveux central et peut agir sur l’inflammation. Pour ces raison, il est bien de diminuer sa consommation de sucre.

 

L’Alcool

L’alcool est déconseillé en raison déjà de sa haute teneur en sucre mais également car il augmenterait le taux d’oestrogènes.

Il est nocif pour le foie. Le foie est l’organe qui nous permet de drainer, nettoyer et éliminer le surplus d’oestrogènes.

Il est  important de le chouchouter. De bien le nourrir et si vous êtes en bon état de santé et d’énergie de faire des detox de temps en temps.

La Caféine

La caféine augmenterait le taux d’oestrogènes dans le corps tout en sollicitant notre système nerveux. Allez c’est pas facile mais on arrête le café et on se met au aux tisanes, au macacchino ou lait d’or.

 

Oui je prends des compléments alimentaires

Il est intéressant d’utiliser certains compléments alimentaires. Si vous suivez le régime « anti-inflammatoire » il me semble important de le complémenter avec des vitamines B et des Omega 3 et 6.

Les professionnels compétents pourront vous accompagner afin d’être sûre de faire du bien à votre corps.

Comme je l’ai dit plus tôt, éliminer les aliments qui causes des inflammations ou/et trop d’acidités c’est bien mais attention à ne pas être carencée car cela provoquera un nouveau déséquilibre.

 

Alimentation et endométriose : le plaisir

Je tiens à vous rappeler l’importance du plaisir! Explorez, inventez, testez, inspirez-vous des merveilleuses recettes healthy qu’on trouve actuellement partout.

Les petits commerçants pourront vous renseigner sur  l’origine des produits que vous consommez. Prenez le temps de manger. Il est important de faire attention à garder cette notion de plaisir. Car oui c’est difficile de tout chambouler même si on sait que c’est pour le mieux! Il est important aussi de se faire accompagner si vous souffrez ou avez souffert de troubles alimentaires.

 

Pour aller plus loin

Le module nutrition et système digestif complet que vous trouverez dans ma formation : « Endométriose, formation holistique complète »

Se faire accompagner pour arriver à changer ton alimentation : découvre mes formules d’accompagnement 

Peggy Favez

Author Peggy Favez

Coach santé féminine - Blogueuse - Autrice "Endométriose un Chemin vers l'équilibre" J'accompagne les femmes à se sentir mieux dans leur corps & retrouver la santé pour une vie en douceur

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